Que l’on soit musicien, compositeur, programmateur Mao, Dj’s, mixer ou simplement mélomane, enfin les acteurs arpentant le milieu du son, nous avons tous un point en commun, celui d’être des addict’sound, et que l’on soit de pure autodidacte, ou sortie des écoles de son, il est des sujets des plus importants à aborder, celui de notre système auditif, sujet d'ailleurs par ou lequel nous devrions commencer.
L'audition est un vaste et riche sujet à décortiquer, car jouer d’un instrument, mettre en scène son home-studio en composant, réaliser son mixage, se faire et faire plaisir avec le son, c'est un loisir et pour la plupart une passion, et bien que l'on soit amateur averti ou professionnel, prêter une oreille à notre système auditif et parler de prévention est aussi important que de connaître les techniques du son.
En exemple, une ambiance sonore de 85 dB(A) est dangereuse pour le système auditif, et la sensation de douleur n'apparaît qu'à partir de 120 dB(A), ce qui laisse une grande zone d'exposition, avant que le seuil atteint n'alerte notre vigilance.
L'audition est un vaste et riche sujet à décortiquer, car jouer d’un instrument, mettre en scène son home-studio en composant, réaliser son mixage, se faire et faire plaisir avec le son, c'est un loisir et pour la plupart une passion, et bien que l'on soit amateur averti ou professionnel, prêter une oreille à notre système auditif et parler de prévention est aussi important que de connaître les techniques du son.
En exemple, une ambiance sonore de 85 dB(A) est dangereuse pour le système auditif, et la sensation de douleur n'apparaît qu'à partir de 120 dB(A), ce qui laisse une grande zone d'exposition, avant que le seuil atteint n'alerte notre vigilance.
Qui n’a jamais eu à faire à ces sifflements, voir ces acouphènes suite à un abus de son, qui n’a jamais souffert de ne plus pouvoir faire autant de musique qu’avant, qui n’a jamais ressenti des maux de tête, des vertiges après une séance prolongée de mixage, je pense que parmi vous il y en a forcément et ces dossiers sont aussi là pour informer ou rappeler, des dangers du, à une exposition prolonger.
Pour la plupart d’entre nous, nous entendons plus que nous écoutons, car entendre n’est pas écouter, l’approche physiologique diffère d’une approche psycho-acoustique ou cognitive, il faut en avoir conscience.
Le système auditif, est un système d’une extrême complexité qui par ailleurs ressemble étrangement à nos DAW, à une chose près tout du moins car le son dit aérien sera réceptionné dans un milieu liquide, l’oreille interne.
Cette dernière que nous verrons plus loin à un double rôle, celui d’être un organe facteur d’équilibre avec ces canaux semi-circulaires et l’organe de l’audition appelé cochlée abritant environ 15.000 cellules sensorielles.
Nos systèmes sensoriels ont besoins d’une excitation physique pour qu’il y ait une transformation en sensation et en ce qui concerne l’oreille, l’onde acoustique est transformée en influx nerveux dans le système auditif.
Oui, et il faut insister sur le faite qu’être exposé de façon prolongé au « bruit » perturbe, notre système nerveux, qui comme chacun sait, nous est propre, et nous somme tous inégaux face à la santé de ce dernier.
Le son, une énergie modulée qui se propage par de multiples sources, va tout d’abords passer mécaniquement à travers l’oreille moyenne et interne, avant de subir une transformation en signaux électriques, et c’est à partir de ce moment que notre cher cerveau se chargera d’interpréter le signal.
Car nos systèmes auditifs reçoivent et perçoivent à leurs manières les transmissions des messages et notre boite à cerveau et son équipement interne diffère de l’univers sonore nous entourant, n’appliquant pas les mêmes règles que notre système auditif, appelé psycho-acoustique.
Nos systèmes sensoriels ont besoins d’une excitation physique pour qu’il y ait une transformation en sensation et en ce qui concerne l’oreille, l’onde acoustique est transformée en influx nerveux dans le système auditif.
Oui, et il faut insister sur le faite qu’être exposé de façon prolongé au « bruit » perturbe, notre système nerveux, qui comme chacun sait, nous est propre, et nous somme tous inégaux face à la santé de ce dernier.
Le son, une énergie modulée qui se propage par de multiples sources, va tout d’abords passer mécaniquement à travers l’oreille moyenne et interne, avant de subir une transformation en signaux électriques, et c’est à partir de ce moment que notre cher cerveau se chargera d’interpréter le signal.
Car nos systèmes auditifs reçoivent et perçoivent à leurs manières les transmissions des messages et notre boite à cerveau et son équipement interne diffère de l’univers sonore nous entourant, n’appliquant pas les mêmes règles que notre système auditif, appelé psycho-acoustique.
Alors de quoi est composé ce système auditif et comment s’effectuent ces transformations ?
Vous pouvez voir sur les schémas que tout commence par le pavillon et on peut décomposer ce système en trois parties, l’oreille externe, moyenne et interne.
L’oreille externe
Le pavillon dit auriculaire et le canal auditif externe font partie de cet ensemble et vont permettre d’amplifier les sons de 10 à 15 dB sur les fréquences 155/7000 Hz avec une résonance à 2000 Hz.
Le conduit auditif mesure environ 3 cm de long et constitué d’un tissu fibro-cartilagineux pour le côté externe et osseux côté interne
L’oreille moyenne
Si le marteau, l’enclume et l’étrier vous parlent…
ils font partie d’un pack d’osselet s’articulant mécaniquement et permettant de transmettre le son depuis le tympan en assurant la liaison entre l’oreille externe et interne.
Le tympan, lui est une fine membrane, séparant l’oreille externe de l’oreille moyenne avec une interface qualifiée de, air/air, et son rôle est de réagir aux différentes pressions de l’air extérieur s’acheminant dans le conduit interne de la trompe d’eustache.
Quand l’onde sonore arrive dans l’oreille moyenne, le tympan émet des vibrations et actionne les osselets, cette ainsi que l’énergie est transmise à l’oreille interne, et son rôle ne se limite pas à une simple transmission, car une fois captée, l’onde sonore arrivé du milieu aérien doit être adaptée pour un passage en milieu liquide en amplifiant l’onde.
L’oreille externe
Le pavillon dit auriculaire et le canal auditif externe font partie de cet ensemble et vont permettre d’amplifier les sons de 10 à 15 dB sur les fréquences 155/7000 Hz avec une résonance à 2000 Hz.
Le conduit auditif mesure environ 3 cm de long et constitué d’un tissu fibro-cartilagineux pour le côté externe et osseux côté interne
L’oreille moyenne
Si le marteau, l’enclume et l’étrier vous parlent…
ils font partie d’un pack d’osselet s’articulant mécaniquement et permettant de transmettre le son depuis le tympan en assurant la liaison entre l’oreille externe et interne.
Le tympan, lui est une fine membrane, séparant l’oreille externe de l’oreille moyenne avec une interface qualifiée de, air/air, et son rôle est de réagir aux différentes pressions de l’air extérieur s’acheminant dans le conduit interne de la trompe d’eustache.
Quand l’onde sonore arrive dans l’oreille moyenne, le tympan émet des vibrations et actionne les osselets, cette ainsi que l’énergie est transmise à l’oreille interne, et son rôle ne se limite pas à une simple transmission, car une fois captée, l’onde sonore arrivé du milieu aérien doit être adaptée pour un passage en milieu liquide en amplifiant l’onde.
L’oreille interne
Composée du labyrinthe postérieur constitué du vestibule et des 3 canaux semi-circulaires, qui a en charge notre équilibre dans l’espace et du labyrinthe antérieur ou cochlée, abritant aux environs de 15000 cellules sensorielles, et son rôle à une triple action, amplifiant les vibrations sonores, les analysants et les dirigeants vers les fibres nerveuses connectées, et en les transformant en influx nerveux
Notre cerveau auditif, décode et interprète les messages transmis par la cochlée, par l’intermédiaire du nerf auditif, c’est aussi le siège de tout ce qui constitue la perception auditive dite « consciente » tel que la mémorisation, reconnaissance, la parole mais également des réactions de réflexe, du genre sursaut.
La cochlée ( limaçon ) s’entoure sur 2 tours et demi de spires et d’une hauteur de 35 mm, contenant la lame des contours, et s’enroulant dans le sens anti-horaire pour une oreille droite, cette coque est reliée à la caisse tympanique
La lame des contours :
Axe osseux de la spirale contenant trois compartiments, la rampe tympanique, la rampe vestibulaire ainsi que du canal cochléaire
L’organe de corti :
Constitué de cellules sensorielles et de soutien, c’est l’organe de la perception auditive.
Les voies centrales
L’influx nerveux sensoriel acoustique se propage vers des relais sous-corticaux et fait appel à différents niveaux du tronc cérébral puis s’achemine au niveau du thalamus pour se projeter au niveau du cortex temporal.
A chaque niveau de relais il existe une tonotopie mais également au cortex auditif, permettant la séparation des sons de fréquences graves et aiguës, avec une amélioration du message auditif selon le relais ( effet stéréophonique, détection des sons complexes )
L’effet de masque :
Lorsqu’un son à un volume sonore plus important qu’un autre, on entendra bien le plus fort, alors que le plus faible est assez difficile à distinguer, masqué par l’autre, chose que l’on peut facilement constater dans des environnements sonores « bruyant » tel que les discothèques et autres pubs, quand en essayant de s’adresser à quelqu’un, la plupart du temps, n’arrivant pas à entendre, du au bruit ambiant.
Malgré tout, le son de la personne essayant de communiquer, existe bel et bien, et nous ne pouvons faire la différence, car la concentration de l’écoute se fait sur les sons les plus fort au détriment des sons les plus faibles, de plus les sons graves ont une tendance à masquer les sons aigus.
L’isosonie :
Ce terme est la courbe de réponse de l’oreille, la sonie, l'intensité perçue, est liée physiquement à la pression acoustique car nous ne percevons pas de la même manière les différentes fréquences d’un son à un volume identique, il s’agit des graves, les médiums et les aigus.
Visiblement ce phénomène est à l’origine de notre enfance, car la culture de l’oreille atteint un maximum de sensibilité aux alentours de 1000 Hz, correspondant à la voix d’une mère perçue alors que son enfant est dans son ventre, mais également de sa propre voix.
Zikmao.net Juin 2008
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